Recherche par sujet

www.diploweb.com G�opolitique

Histoire secr�te de la reprise des relations sino-am�ricaines, de 1970 � 1972,

par le g�n�ral Vernon Walters, diplomate am�ricain,

ex-Pr�sident du Conseil de Strat�gie Globale des Etats-Unis

 

La r�volution communiste chinoise de 1949 a provoqu� une rupture entre la Chine et les Etats-Unis. Il n'y a pas eu de v�ritables contacts diplomatiques entre ces deux pays jusqu'en 1970. Voici l'histoire de la reprise de leurs relations diplomatiques, entre 1970 et 1972. L'homme qui a �t� charg� de cette mission secr�te par le Pr�sident des Etats-Unis raconte.

Biographie de l'auteur en bas de page.

Mots cl�s - key words : g�n�ral vernon walters, g�opolitique, �tats-unis, chine, france, n�gociations secr�tes de 1970 � 1972 pour la reprise des relations diplomatiques sino-am�ricaines, pr�sident richard nixon, r�publicain, pentagone, henry kissinger, alexander haig, fang wen, huang chen, tsao kuei sheng, wei tung, georges pompidou, voyage de 1972 de richard nixon en chine, ta�wan, politique chinoise.

 

Peu apr�s son �lection en 1968, le Pr�sident Richard Nixon est venu en France, o� j'�tais attach� militaire � l'Ambassade des Etats-Unis, � Paris. Dans l'intervalle entre son �lection et sa prise de fonction, il m'avait confi� qu'il comptait se rendre en Chine avant la fin de son mandat. Seul un pr�sident de "droite", r�publicain, pouvait le faire sans �tre violemment critiqu�. Lors de ce s�jour, il m'a d�clar� : "Je veux prendre contact avec les Chinois et le faire ici, � Paris". Parce que l'Ambassadeur de Chine � Paris est le seul qui n'a pas �t� rappel� pour �tre envoy� travailler sur les communes agricoles � la faveur de la R�volution culturelle. Le Pr�sident R. Nixon a ajout� : "Je veux que vous preniez ce contact et que vous n'en disiez rien � vos sup�rieurs hi�rarchiques, tant � l'ambassade des Etats-Unis � Paris qu'au Pentagone. C'est un ordre du Commandant en Chef. Me reconnaissez-vous comme tel ?". J'ai r�pondu :"Bien s�r Monsieur le Pr�sident, la Constitution est claire � ce sujet".

Le probl�me �tait que les Chinois et les Am�ricains, quand ils se voyaient dans les r�ceptions en France ou dans d'autres pays, ne se parlaient pas et feignaient m�me de ne pas se voir. Comment faire pour prendre contact ?

Un petit cri

Le 27 avril 1970, � l'Ambassade de Pologne � Paris, je suis rest� seul dans la cour avec l'attach� militaire chinois, Fang Wen. Je me suis approch� et je lui ai dit : "J'ai une lettre sign�e du Pr�sident Nixon pour le Pr�sident Mao ". Absolument effarouch�, il a pouss� un petit cri, saut� dans sa voiture et il est parti.

Aussit�t, j'ai envoy� un t�l�gramme � Henry Kissinger. Il �tait alors Conseiller diplomatique du Pr�sident mais n'avait pas encore le poste de Ministre des Affaires �trang�res. En chiffrant moi-m�me le message pour que personne n'en ait connaissance � l'Ambassade, je lui ai demand� : "Les Chinois ont refus� d'accepter la lettre, que dois-je faire ?". Il a r�pondu : "Livrez la lettre !"

Pour ne pas laisser ma voiture diplomatique avec la plaque CD5 ais�ment reconnaissable, je suis all� � pied � l'ambassade de Chine � Paris et j'ai livr� la lettre, le 18 mai 1970. Un diplomate chinois m'a dit : "Naturellement, nous ne pouvons pas vous donner de r�ponse, seul P�kin peut le faire". P�kin a donn� son accord et plusieurs jours apr�s je suis venu parler avec des responsables chinois � propos des formes que pourraient prendre les n�gociations pour une reprise des relations diplomatiques et des relations de toutes sortes, parce qu'elles �taient compl�tement rompues entre ces deux pays. Par exemple, les Chinois m'ont demand� s'il �tait possible aux Etats-Unis que soit �lu un Gouverneur d'un autre parti politique que le Pr�sident. J'ai r�pondu :"Oui, c'est le cas de pr�s de la moiti� des Gouverneurs", ce qui les a surpris.

H. Kissinger clandestin

Apr�s une dizaine de rencontres avec eux, les Chinois m'ont dit :"Nous voulons maintenant parler avec H. Kissinger". Il est venu mais apr�s m'avoir fait comprendre qu'il fallait que son d�placement reste totalement clandestin et que personne ne le sache, y compris du c�t� des autorit�s fran�aises. H. Kissinger arrivait des Etats-Unis en Europe sur une base a�rienne militaire du Royaume-Uni et j'allais le chercher avec l'avion dont je b�n�ficiais alors comme attach� militaire. Habituellement, les Fran�ais n'inspectaient pas mon avion et ainsi se sont tenues entre 1970 et 1972 quinze rencontres secr�tes, � la R�sidence de l'Ambassade de Chine � Neuilly, non loin de Paris. La premi�re rencontre a eu lieu le 19 juillet 1970. C�t� chinois, les participants �taient l'Ambassadeur Huang Chen et deux adjoints, Tsao Kuei Sheng et Wei Tung. C�t� am�ricain il y avait H. Kissinger et V. Walters.

Le Dr Kissinger est donc quinze fois venu clandestinement en France, ce qui �tait tr�s difficile pour un personnage qui passait deux fois par jour � la t�l�vision. J'avais une gouvernante � la maison qui me disait :"Je connais ce Monsieur, c'est le Dr Kissinger". "Non, c'est un g�n�ral am�ricain, d'origine allemande et isra�lite, peut �tre est-il parent. Le Dr Kissinger est ministre, s'il �tait � Paris il serait chez l'Ambassadeur, pas chez moi".

H. Kissinger �tait en m�me temps en train de n�gocier avec les Vietnamiens. Question de s�curit� j'avais donn� dans nos �changes le surnom d'Andr� aux Vietnamien et de Jean aux chinois, parce que c'est la moiti� de l'alphabet.

"Il faut demander l'aide du Pr�sident Georges Pompidou"

Les n�gociations ont commenc� et se sont d�roul�es relativement bien, jusqu'� ce que le Pentagone d�cide de me prendre mon avion, par mesure d'�conomie. J'ai demand� � Kissinger de le prot�ger mais il a refus� parce que s'il le prot�geait on saurait qu'il s'en servait. J'ai donc perdu l'avion. Comment le faire rentrer en France ? H. Kissinger m'a dit :"Tu peux me faire entrer en France sans que les Fran�ais le sachent ?". J'ai r�pondu : "Non. Docteur Kissinger, � l'�ge de huit ans, j'ai �t� arr�t� � Paris, au Champ de Mars, pour avoir circul� � v�lo sans avoir achet� une plaque que l'on achetait dans les bureaux de tabac pour 18 francs. Quarante sept ans plus tard, les Fran�ais m'en ont parl�". "Ah ! … Alors que faisons-nous ?" "La seule mani�re de s'en sortir c'est de demander l'aide du Pr�sident Georges Pompidou". Je vais voir le Pr�sident de la R�publique Fran�aise et lui explique la situation. Il nous promet son aide.

A partir de ce moment, H. Kissinger atterrissait sur une base de la force de frappe fran�aise, � Bourges. Vu de loin, son avion semblait se confondre avec les avions citernes de la force de frappe, � condition de ne pas voir les symboles am�ricains. Les n�gociations ont donc repris avec les Chinois.

Un risque d'accident

Un soir, alors que je l'attends � Paris, je re�ois un coup de t�l�phone affol� de son adjoint - devenu plus tard le ministre des Affaires �trang�res des Etats-Unis, Alexander Haig - qui me dit : "L'avion de Kissinger est en vol mais il a une panne hydraulique qui rend hors service son syst�me de freinage. Il va falloir qu'il atterrisse sur un terrain qui dispose d'une barri�re d'arr�t, comme celle d'un porte-avions". Il �tait neuf heures du soir.

Apr�s avoir r�fl�chi, je vais � pied de l'Ambassade am�ricaine � l'Elys�e et je demande � voir le Pr�sident G. Pompidou. Heureusement, ayant pr�c�demment accompagn� le Pr�sident G. Pompidou dans un long voyage aux Etats-Unis, je le connaissais donc mieux qu'un attach� militaire qui, habituellement, n'approche pas le chef de l'Etat. Je lui raconte l'histoire et il t�l�phone aussit�t � son avion pr�sidentiel bas� � Villacoublay. Puis il me dit : "Allez � Villacoublay, mon avion va vous emmener � Francfort, seul terrain disposant d'une barri�re ad�quate et vous ram�nerez H. Kissinger en France, dans mon avion". Je quitte l'Elys�e pour Villacoublay, l'avion pr�sidentiel fran�ais d�colle � peine une heure apr�s mon d�part de l'Elys�e. Ce qui est un temps de r�action extraordinairement court pour un avion pr�sidentiel, bien que l'�quipage r�side � Villacoublay.

Nous arrivons en Allemagne, je monte dans l'avion am�ricain et rencontre Kissinger, affol�, ne sachant pas ce qui se passait. "Nom de Dieu, que je suis content de te voir", m'a t-il dit, avant de me demander "que fait-on maintenant ?". "Dr Kissinger, retirez vos lunettes, remontez votre col parce qu'il y a ici plein d'am�ricains capables de vous reconna�tre". C'est la premi�re fois de ma vie que j'ai vu un Kissinger doux et ob�issant. Il se montre d'habitude volontiers r�calcitrant.

"Dites qu'il s'agit d'une femme"

Nous passons dans l'avion fran�ais et sur la route de Paris, le pilote me demande de venir le voir dans le cockpit. "Que vais-je dire aux Allemands ? Ils savent que cet avion est celui du Pr�sident de la R�publique Fran�aise. Sans plan de vol et sans autorisation de survol, celui-ci a p�n�tr� l'espace a�rien allemand et atterri � Francfort. Neuf minutes plus tard, il est reparti avec un passager inconnu. Que dois-je leur dire quand ils vont demander une explication ? " "Dites donc qu'il s'agit d'une femme, ils le croiront venant des Fran�ais et ils seront discrets", ai-je r�pondu.

Nous atterrissons � Villacoublay � deux heures du matin. Nous arrivons � Paris par le bois de Meudon et le Dr Kissinger me demande pourquoi je l'emm�ne par-l� au risque de le faire reconna�tre, alors qu'il n'y avait pas un chat. Fatigu� et irrit�, je lui r�ponds :"Dr Kissinger, pourquoi ne dirigez-vous pas le monde, tout en laissant les d�tails � mes soins, je connais mieux l'affaire que vous". "Ah, personne ne me parle de cette fa�on !".

Finalement, il rencontre les Chinois, les visites se multiplient et l'accord se fait pour une visite du Pr�sident R. Nixon en Chine.

Entre temps, je rencontre le colonel fran�ais de l'avion pr�sidentiel et lui demande : "Les Allemands sont-ils venus ?". "Oui, le lendemain matin, quand je suis arriv� � mon bureau, l'attach� de l'air allemand m'attendait en uniforme pour m'interroger sur cette mission myst�rieuse. Je lui ai racont� l'histoire de la femme mais il avait une autre question � propos de la nationalit� de la femme en question. J'ai abond� dans son sens et il a �t� satisfait".

Le voyage du Pr�sident Nixon en Chine

Les n�gociations am�ricano-chinoises sont finalement devenues publiques et le voyage de Nixon a �t� organis�, en f�vrier 1972. Il y a eu des tas de d�tails � r�gler, comme la hauteur de l'�chelle, la mani�re de mettre du carburant dans l'avion … mais peu � peu nous sommes pass� d'une reconnaissance formelle � une reconnaissance officielle. Finalement, apr�s trois d�cennies de rupture, les Etats-Unis ont d�velopp� des relations diplomatiques normales avec les Chinois. Voil� comment s'est termin� l'absence de relations entre la Chine et les Etats-Unis.

Seul le Pr�sident Pompidou en a �t� inform�, quand il n'y a pas eu d'autre possibilit�. Mis � part, lui, aucun Fran�ais ne m'a encore dit "je savais". Peut-�tre le Pr�sident fran�ais l'a-t-il confi� � un ministre ou � un conseiller, mais le secret de ces contacts � Paris a �t� maintenu jusqu'� la fin des n�gociations.

Finalement, la communication entre les Am�ricains et les Chinois s'est d�velopp�e parce que les deux parties le recherchaient, par crainte des Sovi�tiques. Au tournant du mill�naire, les relations entre la Chine et les Etats-Unis sont denses.

Voir une carte de la Chine

Les communistes chinois ont soutenu les Vietnamiens durant la guerre et il y a avait des points de friction tr�s nombreux entre les Etats-Unis et la Chine, mais aujourd'hui le seul probl�me est que nous achetons � la Chine 50 milliards de dollars de plus que nous ne leur vendons. La balance de paiement am�ricaine est donc tr�s d�favorable avec la RPC, mais nous avons des relations diplomatiques compl�tes. O� cela ira, je ne sais pas, il est vrai que la question de Ta�wan est assez s�rieuse.

O� va la Chine ?

Le plus ancien trait� d'alliance des Etats-Unis a �t� sign� avec Ta�wan, un an avant � la cr�ation de l'OTAN. Nous les avons assur�s que nous les d�fendrions. C'�tait un r�gime chinois, pas tr�s d�mocratique � l'�poque mais qui l'est devenu par la suite. Le probl�me est aujourd'hui compliqu�, parce que la R�publique Populaire de Chine revendique Ta�wan comme une partie int�grante de la Chine, bien que cela ne l'aie �t� que peu de temps et voici bien longtemps. Les ta�wanais parlent le mandarin et paraissent chinois, mais leur revenu par t�te est de 21 000 $ par an, alors qu'il est de 500 dollars par habitant en RPC. Les Ta�wanais ne sont donc pas tr�s motiv�s � l'id�e d'int�grer la Chine actuelle, avec un gouvernement qui continue � se d�clarer communiste. Ta�wan a la deuxi�me r�serve d'or du monde, devant l'Allemagne.

O� va la Chine ? Quelle doit �tre notre politique vis-�-vis de ce pays ? Ce mouvement communiste peut-il durer avec la libert� de mouvement et la croissante richesse de ce pays ? Il y a aujourd'hui en Chine une libert� de mouvement extraordinaire, une bourse, des investissements priv�s … En revanche, la pers�cution religieuse demeure, pour des raisons ataviques. Il faut t�cher de ne jamais �tre surpris. Il me para�t essentiel que l'Occident formule une politique pour ce que nous ferons s'il y a des changements extr�mement profonds en Chine, comme en Russie.

Vingt ans apr�s ces missions secr�tes, je suis all� en Chine et j'ai r�serv� une cabine sur un bateau qui descend le Yang Tze � travers les gorges. Arriv� dans le bateau, je constate que je ne dispose pas d'une cabine habituelle mais la suite sous le pont du Commandant, avec toute la vue sur l'avant du navire. J'ai dit au capitaine :" Je crois qu'il y a une erreur dans l'allocation de ma cabine". "Croyez-vous que nous ne savons pas qui vous �tes ?".

G�n�ral V. Walters

T�moignage recueilli par Pierre Verluise, en d�cembre 2000.

NB: Le g�n�ral V. Walters est d�c�d� le 10 f�vrier 2002

Copyright septembre 2001-Walters/www.diploweb.com

Date de la mise en ligne: septembre 2001

 

 

Plus avec www.diploweb.com

 

 

 

 

Biographie du g�n�ral V. Walters, diplomate am�ricain, ex-Pr�sident du Conseil de Strat�gie Globale des Etats-Unis

 

 

 

Le g�n�ral Walters a servi son pays durant plus d'un demi si�cle, comme officier militaire et diplomate.

Le g�n�ral Walters a fait carri�re durant 36 ans dans l'arm�e am�ricaine, jusqu'au grade de Lieutenant g�n�ral. Il a servi durant la Seconde Guerre mondiale, la guerre civile grecque, la guerre de Cor�e et le conflit vietnamien. Pendant cette remarquable carri�re militaire, il a jou� un r�le cl� dans les n�gociations du trait� de l'OTAN et la mise en place du Plan Marshall en Europe. Il a aussi men� � bien des missions sensibles et secr�tes pour six Pr�sidents des Etats-Unis.

Il a servi d'aide et interpr�te aux Pr�sidents Roosevelt, Truman, Eisenhower, Johnson, et Nixon aussi bien qu'aux g�n�raux Marshall et Bradley. En effet, ayant �t� scolaris� en France et en Angleterre puis en poste dans plusieurs capitales �trang�res, le g�n�ral Walters parle couramment fran�ais, portugais, espagnol, italien, allemand, hollandais et russe.

Le Pr�sident R. Nixon a nomm� le g�n�ral Walters directeur adjoint de la CIA. Il a occup� ce poste de mai 1972 � juillet 1976, sous la direction successive de Richard Helms, James Schlesinger, William Colby et George Bush.

Au cours de sa carri�re de diplomate, le g�n�ral Walters a d'abord �t� Premier Conseiller au Secr�tariat d'Etat en 1981; Ambassadeur extraordinaire charg� de mission de 1981 � 1985; membre du Cabinet du Pr�sident des Etats-Unis et Repr�sentant permanent des Etats-Unis aux Nations unies de 1985 � 1989. En 1989, il a �t� nomm� Ambassadeur des Etats-Unis en R�publique F�d�rale, o� il est rest� jusqu'en 1991. Durant cette p�riode, le Mur de Berlin est tomb� et Berlin est redevenue la capitale de l'Allemagne r�unifi�e. En 1994, le g�n�ral Vernon A. Walters a succ�d� au Dr. Ray S. Cline au poste de Pr�sident du Conseil de Strat�gie Globale des Etats-Unis.

Auteur de nombreux articles et analyses, le g�n�ral Walters a aussi �crit plusieurs livres dont:

. 1978 : "Silent Missions", �d. Doubleday.

. 1994 : "The Wall Falls".

. 2001 : "The Mighty and the Meek" , �d. St Ermin's Press.

- 10 f�vrier 2002 : d�c�s du g�n�ral V. Walters

 

 

 

 

 

 

  Recherche par sujet   Ecrire :P. Verluise, ISIT 12 rue Cassette 75006 Paris France
       

Copyright septembre 2001-Walters /www.diploweb.com

La reproduction des documents mis en ligne sur le site www.diploweb.com est suspendue � deux conditions:

- un accord pr�alable �crit de l'auteur;

- la citation imp�rative de la date de la mise en ligne initiale, du nom de famille de l'auteur et du site www.diploweb.com .

Pour tous renseignements, �crire : P. Verluise, ISIT 12 rue Cassette 75006 Paris France